Ce qu'il faut connaître avant d'acheter du riz basmati

5 points clés à connaître avant d’acheter votre riz basmati

Longs, fins, parfumés… Les grains du riz basmati ont conquis nos cuisines. Ce féculent emblématique, star des assiettes indiennes, est aussi très prisé dans les foyers français. Mais avant d’en verser une poignée dans votre casserole, quelques infos s’imposent. Car derrière son apparente simplicité, le riz basmati a bien des subtilités. Tour d’horizon pour bien le choisir… et mieux le savourer.

1. Tous les paquets ne contiennent pas 100 % de basmati

Sur l’étiquette, il est écrit “basmati”, mais dans les faits, le contenu du paquet n’est pas toujours aussi pur qu’on l’imagine. En effet, la législation française autorise jusqu’à 7 % de riz non-basmati dans les emballages. Une tolérance due aux mélanges involontaires qui peuvent survenir lors du transport ou du stockage.

Résultat : même un paquet labellisé peut contenir quelques grains d’autres variétés. Rien de dramatique pour le goût, mais c’est bon à savoir si vous recherchez l’authenticité maximale.

Riz basmati - 1

2. Un grain long, fin et surtout… inimitable

Le riz basmati n’a pas volé son surnom de “reine des parfums”. Sa particularité ? Des grains longs et très fins, qui restent bien séparés après cuisson. Contrairement à d’autres riz qui collent, celui-ci offre une texture légère et aérée, idéale pour accompagner un plat en sauce ou un curry épicé.

Lire aussi :  Voici une salade japonaise légère et pleine de bienfaits à base de pousses de soja

Côté saveur, il développe un parfum subtil et légèrement noisetté, qui fait toute la différence. Pas étonnant qu’on le retrouve aussi souvent dans les restaurants indiens… et de plus en plus dans nos placards.

Riz basmati - 2

3. Moins de fibres que le riz complet, mais toujours intéressant

Sur le plan nutritionnel, le riz basmati affiche de bons apports en glucides complexes et environ 8 g de protéines pour 100 g. Il constitue donc un carburant efficace pour l’organisme. En revanche, comme tous les riz blancs, il est moins riche en fibres que son cousin complet.

Le riz complet contient environ 5 g de fibres pour 100 g, contre à peine 1 g pour le basmati classique. Ces fibres sont pourtant essentielles pour un transit fluide et une sensation de satiété prolongée. Cela dit, le basmati garde l’avantage d’un index glycémique modéré, surtout s’il est bien cuit (et pas trop longtemps).

4. Le laver : une étape à ne pas zapper

C’est un geste simple, souvent négligé, mais pourtant crucial. Avant cuisson, il est recommandé de rincer abondamment le riz basmati à l’eau froide. Cela permet d’éliminer l’excès d’amidon à la surface des grains, pour éviter qu’ils ne collent entre eux.

Rincez jusqu’à ce que l’eau devienne claire, puis faites-le cuire avec deux volumes d’eau pour un volume de riz. Idéalement, dans une casserole large et peu profonde pour permettre aux grains de s’allonger sans s’agglomérer. Et surtout, surveillez bien la cuisson : trop prolongée, elle augmente l’index glycémique du riz et réduit son effet rassasiant.

5. Une origine noble : le cœur du Punjab

Le riz basmati n’est pas cultivé n’importe où. Sa région d’origine ? Le Punjab, cette zone fertile à la frontière entre l’Inde et le Pakistan, réputée pour ses terres irriguées et son climat favorable à la culture du riz. C’est là que poussent les variétés les plus prisées, connues pour leur parfum naturel et leur qualité gustative exceptionnelle.

Lire aussi :  Longévité : les secrets de jouvence des centenaires japonais enfin révélés

Aujourd’hui, le riz représente la deuxième céréale la plus consommée au monde, et le basmati s’impose peu à peu comme un choix de plus en plus populaire chez les amateurs de saveurs subtiles.

Savoureux, parfumé, facile à intégrer à de nombreux plats, le riz basmati coche toutes les cases. Mais pour profiter pleinement de ses qualités, mieux vaut connaître ses spécificités. Un grain bien lavé, bien cuit, et bien choisi (si possible bio ou certifié) transformera n’importe quel repas en un petit voyage… direction le nord de l’Inde.

Marie Reynaud est rédactrice web spécialisée dans la cuisine japonaise, et plus particulièrement l’univers raffiné des sushis. Elle collabore avec des sites dédiés à la gastronomie nippone, où elle partage son expertise sur les techniques de préparation, les ingrédients traditionnels et les subtilités culturelles liées à cet art culinaire.

4,8
4,8 étoiles sur 5 (selon 6 avis)
Excellent83%
Très bon17%
Moyen0%
Passable0%
Décevant0%